Ibsen : Le petit Eylof (Stéphane Capron - sceneweb.fr)
« La mise en scène de Julie Berès est un petit bijoux. (...) Son approche totalement opératique est renforcée par la présence de la femme aux rats qui fait son entrée au début de la piéce tel un fantôme livide. (...) Le rôle est interprété par la mezzo Béatrice Burley: sa voix fige la salle au moment de la noyade du petit Eyolf... »
Ibsen : Le petit Eylof (Christophe Gervot - fragil.org)
« L'irruption imprévue de celle que l'on attend pas (...) c'est la chanteuse d'Opéra Béatrice Burley également merveilleuse comédienne qui prête son jeu et ses beaux graves à cette apparition perturbante. (...) »
Mascagni : Cavalleria Rusticana
« Béatrice Burley prête son beau mezzo à Lucia qu'elle interpréte avec beaucoup de goût. » (Gérard Ferrand)
Belle Lucia de Béatrice Burley (Alain Cochard - concertclassic.com)
Mama Lucia émouvante de Béatrice Burley (Laurent Bury)
Tchaïkovski : Eugene Oneguine (Nicolas Grienenberger )
« Béatrice Burley incarne une Filipevna trés attachante, tendre et maternelle. »
Spoliansky : Berlin Années 20 (Christophe Gervot - fragil.org)
« Béatrice Burley se hisse à de tel sommets dans de mémorables numéros de cabarets. Elle affiche un éclatant bonheur de jouer. Cette artiste lyrique, aux graves d'une grande profondeur, est tout aussi habitée et investie dans Verdi, Wagner, dans les pages les plus sombres du requiem de Mozart que dans un spectacle de revue, proche du music-hall. Elle donne énormément d'émotions à chacune de ses interventions avec beaucoup de générosité. »
Verdi : Requiem (Edouard Bailly - Resmusica.com)
« Concernant les solistes, deux d’entre eux nous causeront la plus forte impression : la basse Jérôme Varnier, saisissant dans le récitatif mors stupebit, par exemple, et dont la prestance scénique, les graves amples et profonds vous provoquent littéralement le frisson ; et quel superbe Confutatis nous livre-t-il !
Remarquable, également, dans sa prestation, la mezzo Béatrice Burley, particulièrement dans ce Liber scriptus (premier tiers du Dies Irae) où elle « habille » chaque mot du dramatisme ou de la spiritualité qui lui convient. Ces deux chanteurs réaliseront le mieux, à notre sens, la difficile composition consistant à faire la juste part de théâtralité et de spiritualité qui caractérise l’œuvre. »
Menotti : Le Medium (Isabelle Truchon - Le bien Public)
« C'est Béatrice Burley qui relève ici le défi et elle se révèle magistrale. Prise en étau entre un monde réel, avec lequel elle ne veut - ou ne sait - plus communiquer, et un monde surnaturel auquel elle ne croit pas, elle passe sans aucune difficulté de la méchanceté à la violence, puis des hallucinations à la folie. Et chaque brisure de sa voix ajoute à sa fragilité. Beau métier et jolie leçon pour les "jeunes" qui l'entourent ! »
Menotti : Le Medium (Jacques Schmitt - ResMusica.com)
« Dans le rôle-titre, Béatrice Burley (Baba/Madame Flora) est terrifiante. Qu’elle pointe un doigt accusateur ou autoritaire vers ses acolytes, qu’elle traverse à grandes enjambées la scène en hurlant sa folie, qu’elle jette sa tête en arrière en signe de désespérance, qu’elle lève les bras au ciel en incantation maléfique, qu’elle offre d’un geste dédaigneux l’unique chaise de son cabinet à ses trois clients, qu’elle se jette à terre pour implorer la vierge Marie de lui redonner la sérénité, qu’elle jette ses regards accusateurs vers le misérable Toby, la mezzo française est une actrice d’exception. Et sa voix n’est pas en reste. Ses couleurs de feu, tranchante comme de l’acier, chargée de puissance et d’un timbre d’airain, elle jette, dans une parfaite élocution, son texte musical avec une véhémence teintée des angoisses qui la rongent. Régnant en maître sur le plateau, elle transcende les autres protagonistes qui élèvent leur jeu et leur voix à son niveau créant un paroxysme théâtral unique. »
Menotti : Le Medium (Matthieu Chenal - 24heures.ch)
« La distribution est enthousiasmante, dominée par Béatrice Burley en Mme Flora volcanique. »Menotti : Le Medium (Joelle Farenc - ResMusica.com)
« Béatrice Burley, dans le rôle du médium, est époustouflante, autant comme actrice que comme chanteuse. »Menotti : le Medium (Laurent Bergnach - anaclase.com)
« D'une autorité naturelle, Béatrice Burley compose une Baba ne manquant ni de puissance, ni de couleur dans les graves. »Verdi : Falstaff (Manon Ardouin – ConcertoNet.com)
« Béatrice Burley est une excellente miss Quickly autant scéniquement que vocalement. Elle est irrésistible dans les différents “révérence”, changeant à chaque fois la couleur dans sa voix en accord avec la mise en scène »Kurt Weill : L’Opéra de quat’sous
(Matthieu Chenal – 24 Heures Suisse)
« Sa mère, Célia Peachum, alcoolique, hystérique et cruelle incarne en titubant mais avec une voix sidérante la morale coincée (extraordinaire Béatrice Burley). »Offenbach : La Grande Duchesse de Gerolstein
(Pierre Petit – Le Figaro)
« Une « Grande Duchesse » digne de la créatrice du rôle, Hortense Schneider : c’était ce soir là, Béatrice Burley, qui possède une très belle voix de mezzo avec d’élégants aigus, tout en incarnant son rôle avec un esprit et une vivacité remarquable. »Bizet : Carmen (François Clairant, Bordeaux)
« Béatrice Burley est une Carmen joueuse et espiègle, gourmande de vie, dépourvue de la moindre perversité, tout comme son timbre de mezzo est rond et homogène, jamais poitrinant. »Bizet : Carmen (Alain Lompech – Le Monde)
« La Carmen de Béatrice Burley est, dans ce contexte, un modèle vocal et dramatique. Voila une chanteuse qui ne poitrine pas dans le grave, qui ne fait pas un sort à chaque air mais intègre en permanence son chant dans la caractérisation du personnage. »Rossini : L’Italienne à Alger (Opéra International)
« Impressionnante, l’Isabella de Béatrice Burley dont il s’agissait du premier rôle lyrique… La projection vocale et l’aisance dans la tessiture lui permettaient une incarnation naturelle, dépourvue d’effets et d’excès… »Rossini : L’Italienne à Alger
(Georges Gad – Le Monde de la Musique)
« Apres avoir écouté Béatrice Burley dans le personnage d’Isabella, on a du mal à croire que cette mezzo-soprano faisait ses débuts sur scène. Vraie voix rossinienne, Béatrice Burley possède un abattage digne d’une grande professionnelle et un physique impertinent. »Jacques Doucelin – Le Figaro
« Béatrice Burley a pu déployer sans ostentation, mais à bon escient une voix saine, généreuse, libérée par une technique très sure et capable de subtiles variations de coloris, dans Ravel notamment… Ce qu’elle fait dans Bartok comme dans le bouquet d’Enfantines de Moussorgski est admirable. Elle passe d’un style et d’une langue à l’autre sans difficulté apparente et sa voix s’y déploie avec un égal bonheur. »Franck Mallet – Le Monde de la Musique
« Béatrice Burley a développé une approche philosophique du chant, qui passe par des techniques Zen… Sinon, comment expliquer cette voix radieuse qui passait du ton primesautier de Gigerlette ou Der Genügsame Liebhaber, de Schoenberg, à la sourde mélancolie d’hôtel de Poulenc, ou de Je ne t’aime pas, de Weill ? L’ampleur et la beauté de son chant semblaient réconcilier le grave et l’aigu, sans que jamais le sens de la poésie nous échappe. »